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Mise à jour 06-Aoû-2009 20:14

L'épave du destroyer canadien "malchanceux"
H.M.C.S. Athabaskan localisée
le H.M.C.S Athabaskan
H.M.C.S (*) Athabaskan

Une équipe franco-canadienne a retrouvé l'épave du H.M.C.S Athabaskan par 90 mètres au large de l'île de Batz en Bretagne.
(*= H.M.C.S. pour Her Majesty Canadian Ship)

Surnommé "La Dame Malchanceuse", ce destroyer canadien de la classe Tribala été retrouvé par le plongeur français Jacques Ouchakoff en collaboration avec le producteur T.V. canadien Wayne Abbott qui avait déjà mené des recherches sur ce navire.

Plan d'un navire de classe TRIBAL
Plan d'un classe Tribal

Son surnom provient d'une série de mésaventures qui a marqué sa carrière :
    - Il est bombardé alors qu'il est en construction au chantier de Newcastle-on-Tyne,
    - il est endommagé par un ouragan,
    - il entre en collision avec le H.M.S Bagarte près de Scapa Flow,
    - il est touché par une bombe téléguidée alors qu'il patrouille le long des côtes espagnoles.

En avril 1944, le H.M.C.S Athabaskan escorte des mouilleurs de mines en compagnie du H.M.C.S Haïda lorsqu'il est pris à parti par deux destroyers allemands de la classe Elbing : les T-24 et T-27.

T24/T27 des navires de type
Au cours de l'engagement, il est touché par une torpille puis 10 minutes après une seconde explosion se produit tuant 128 hommes dont le Commandant. La seconde explosion sera si violente qu'elle sera perçue à 30 miles alentour. Le navire est alors abandonné...

Vue sur la 10 ème Flotilla
La 10 ème flottille de destroyers

Le H.M.C.S Haïda lancé à la poursuite des 2 destroyers allemands réussira à les endommager, le T-27 s'échouant même sur les rochers.


H.M.C.S Haïda se lance à la poursuite, fait feu sur les bâtiments allemands

A cette époque, l'enquête menée pour déterminer la cause de la deuxième explosion avait conclu à un feu d'hydrocarbures se propageant à la soute à munitions. Cependant, une autre explication persistante voudrait que le destroyer ait été touché accidentellement par la vedette lance-torpille anglaise M.T.B. 677 !

L'équipe de plongeurs espère être à même de mener une inspection du site et trouver les causes de la deuxième explosion.


Vu sur : www.divernet.com et pour en savoir plus : www.navy.dnd.ca



L'épave du cuirassé japonais Yamato "croquée"
Plus puissant navire de ligne mis en service au cours de la deuxième guerre mondiale, le super cuirassé Yamato était sans équivalent : déplaçant 72.800 tonnes à pleine charge, armé de 9 pièces de 457 mm, il était (avec son sister-ship le Musashi) sans rival.



Plan du Yamato en finition chantiers de Kure en 1941

Néanmoins, il arrive à une époque où le "capital ship" n'est plus le cuirassé mais le porte-avions comme le prouvèrent eux-mêmes les stratèges japonais avec l'attaque de Pearl Harbour en 1941. Il mène une carrière sans fait marquant, les amiraux ne voulant pas le sacrifier. C'est pourtant ce qui lui arriva lorsqu'il fût lancé dans une attaque suicide en avril 1945 pour tenter de contre-carrer le débarquement américain à Okinawa.


Le Yamato sous le feu  des avions américains embarqués

Repéré le 6 avril 1945 par des avions de reconnaissance au large du détroit de Bungo, il est attaqué par une vague de 150 avions embarqués américains à 12 h 32. Une seconde attaque se produit vers 14 h 17. Il faut des tonnes de bombes et 10 torpilles pour couler ce géant des mers qui amena au fonds 3000 hommes scellant ainsi la fin du cuirassé et assura la suprématie du porte-avions.

Le Yamato au fond...
L'épave du Yamato à quelques centaines de mètres de la surface

Pour en savoir plus :
Navires & Histoire n°15 Décembre 2002

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