PLONGEE AU CAP VERT
Voyage de Juillet 2001
Mise à jour 21-Jan-2009 20:30


(Plage de Santa Maria)Plage de Santa Maria

S’il est des endroits dans le monde de la plongée dont seulement le nom laisse rêveur, le Cap Vert si vous ne connaissez pas ne fait sûrement partie de cela. Et pourtant…

Situé à quelques 500 kms à l’ouest du Sénégal, en plein Atlantique, l’archipel du Cap Vert comporte 15 îles, dont 9 seulement sont habitées.
C’est de l’île de SAL dont je vais vous parler, car pour y avoir passé 15 jours en juillet cette année, je suis revenu enchanté par ce que j’ai vue en plongée.

L’île de SAL n’est sûrement pas la plus touristique de ces 15 îles, mais elle est le point de passage incontournable des îles du Cap Vert car c’est sur cette île qu’atterrissent les vols internationaux.

Au sud de l’île, un petit village, SANTA MARIA dans lequel se trouve la structure hôtelière d’accueil, le complexe MORABEZA et le club de William HAGUE (TECHNOSEA  Le HAVRE)  directement sur la plage à 50 m de l’hôtel.

Alors, quoi de plus simple ! Eh bien rien, justement.

Un staff composé d’un moniteur B.E.E.S. 1 venant de métropole, MEDHI et un encadrement local composé de RICHARD et de BEN pour la plongée et de CHICO pour la partie sécurité surface et intendance.

Deux plongées par jour du lundi au samedi, des rendez vous à heures précises pour chaque départ et c’est l’aventure qui commence.
 
 

Alors me direz vous, c’est comment les plongées au Cap Vert ?
C’est physique ?
Il paraît qu’il y a du courant !
La faune , ça ressemble à quoi ?
Et du gros, on en voit ?
La visibilité, elle est bonne ?
Les bateaux du centre, c’est quoi ?
Et bien d’autres questions encore pourraient comme cela apparaître.

Alors comme seule réponse je répondrais, allez y !  A aucun moment vous ne serez déçus.

Bien sûr il y a un petit côté physique. Nous sommes en Atlantique, au beau milieu de l’océan et si certains jours la mer est belle et plate, il y a des jours ou le vent se fait sentir.

Chico, Richard, Ben... le staff !
(A gauche, CHICO - Au centre, Richard - A droite Ben)

Alors ce jour là me direz vous, on ne plonge pas ? Mais si, nous sommes sur une île et donc on choisira ce jour là un site moins exposé.
Pour le courant, il en sera de même, car d’un site à l’autre, les conditions changent et il ne faut pas beaucoup de temps pour aller d’une bouée à une autre.
Eh oui, les sites sont matérialisés par des bouées, alors on perd plus de temps à chercher. On arrive, on s’amarre et on plonge (après le briefing, bien entendu).


Et là, c’est l’enchantement. Même la Mer Rouge que j’ai parcouru en long, en large et en travers n’a plus cette abondance de faune. Des bancs de toutes les espèces et de toutes les mers se croisent en permanence dans ces eaux d’un bleu Atlantique.


Dans une eau à 23° (en juillet) et avec une visibilité qui varie de 15 mètres à l’infini  de ce que peu voir notre œil sous l’eau, on passe du banc de chirurgiens au banc de sars ou de corbes. Les grogneurs des îles du cap vert sont par centaines présents partout. Les perroquets aux couleurs chatoyantes eux aussi se promènent en bandes.
Les tortues sont souvent au rendez vous et lorsque comme moi vous aurez eu la chance de voir une tortue Luth de plus d’un mètre cinquante de diamètre de carapace croisant une petite caouane de cinquante centimètres, l’image restera à tout jamais dans votre mémoire.

Le Boston du club...
(Le Boston du club)

Quand aux gros, il faut être patient, mais rare sont les plongées ou l’on en voit pas.
Requins nourrice et requins dormeurs ont leurs sites, les requins tigres passent aussi prés de l’île, donc le hasard peu faire que… Les pointes noires et pointes blanches passent aussi par là, alors…


Les thons et les wahoo qui sont pêchés tout prés de l’île sont fréquents sur tous les sites de plongées mais il faut toujours avoir un œil dans le bleu pour les apercevoir, car très rapides il fondent sur leurs proies sans faire de bruit.
Et puis il y a la rencontre inattendue. Cette fois ce fût quatre raies mantas que nous avons pût côtoyer un bref instant il est vrai, mais quelles images gravées dans la mémoire…

Le seul côté sur lequel on pourrait trouver à redire, c’est la flore. Nous sommes sur des îles volcaniques, et de ce fait la flore n’est pas des plus présente. Le corail ne prolifère pas comme dans les eaux chaudes, et les gorgones n’atteignent pas des tailles démesurées, mais quand même, le photographe y trouvera son compte avec les poissons.

Pour terminer ces quelques lignes, je dirais qu’en plus de tout cela, il y a le relief sous marin qui est très attrayant. Beaucoup de cavités et de grottes. Des sites qui ont tous leur particularité et dont les noms laissent rêveur :
- POINTINHA, PEDRA DE LUME, PEREDAHO, CHOUCLASS…

Et lorsque vous aurez fait le site de BOROCONA, vous n’aurez qu’une hâte, c’est de le refaire. Mais la sortie ne ce fait qu’une fois la semaine, alors vous reviendrez un jour…

Et puis, pour en savoir plus sur cette destination, contactez William ou Manu chez Technosea au Havre.

Pour le GRIEME - Yvon CHARTIER
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Plus d'infos contactez :
technosea@wanadoo.fr
Téléphone : 02.35.41.30.18.

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