La Manche a été le théâtre de nombreux combats durant les deux dernières guerres mondiales. Beaucoup de bâtiments de guerre et de navires de transports de munitions se sont retrouvés au fond de l’eau. Parmi les épaves, certaines d’entre-elles ont des cargaisons remarquables, tellement « remarquables » que quelques unes sont interdites à la plongée.
De belles épaves peuvent,
demain, devenir dangereuses, soit par l’apparition de leurs cargaisons,
soit par le re largage d’engins encombrants pris dans les chaluts. D’où
la nécessité de l’interdiction de
plongée, allant même jusqu’au « pétaradage
» de celles-ci, par les plongeurs démineurs de la Marine
Nationale pour des raisons de sécurité.
Comportement
à tenir
Tant que ces munitions restent au fond de l’eau, elles ne représentent que peu de danger pour la plupart d’entre-elles. Elles font aussi l’objet d’un vaste trafic part de plongeurs étrangers qui interviennent à bord de bateaux très bien équipés et non immatriculés. Démineur est un métier à haut risque. Laissons donc les spécialistes faire leur travail. Il est dangereux de risquer sa vie et celles des autres juste pour avoir un porte parapluies du plus bel effet chez soi !
La détention
de munitions de guerre
est répréhensible
et sévèrement
punie par la loi.
Objets à éviter absolument
La
grenade sous-marine, avec la mine, font parties des engins les plus meurtriers,
car elles comportent des mécanismes de mise à feu très
sensibles. Les torpilles sont plus rares, mais sont aussi dangereuses.
Méfiez-vous donc du cylindre type fût de 200 litres, ou de
la sphère type cadeau de l’œuf au chocolat « Kinder ».
La tête d’obus, du type suppositoire, seule au fond de l’eau , reste
l’un des engins les plus dangereux, car celle-ci a été armée
lors du tir et n’a pas explosée. De même la cartouche de 20
mm anti-aérienne, très courante, et très prisée
par certains plongeurs, peut devenir de par son contenu un objet
à haut risque.
Pourquoi
l'intérêt des munitions
Il est vrai que les munitions,
par leur date de fabrication gravée au culot de la douille, ainsi
que leur calibre, peuvent apporter des renseignements intéressant,
mais non déterminant pour la date de construction du navire qui
a coulé, ni pour son origine.
Conclusions
Sachez reconnaître au fond de l’eau ces engins à risques, évitez absolument d’y toucher et même de les effleurer. Il est plus sympa pour les autres plongeurs, de voir des caisses pleines de munitions que des morceaux de caisses vides et éparpillés au fond de l’eau. Respecter les zones interdites à la plongée.
Vu ailleurs...
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Alors
!
La
plus grande prudence s'impose
Le
danger est bien réel !