B17

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B17

 

 

 

 

 

AILES BRISEES EN MANCHE-EST 

 

Invisibles présences... Témoignages incontestables !

 

Le GRIEME évoque souvent le nombre extrêmement conséquent d'épaves présentes entre Le Havre et Le Tréport (plusieurs centaines sur une bande de 20 miles nautiques). Dans nos publications,La Saga des Epaves de la Côte d'Albâtre (Tomes 1, 2 et 3), nous avons déjà traité un certain nombre de bâtiments de guerre, de navires de commerce, de cargos de toutes tailles, de sous-marin, de navires de pêche.

Nous sommes également allés en Mer du Nord à la recherche du fameux pétrolier-voilier Le Quevilly ainsi que du destroyer La Combattante. Malgré toutes ces investigations, nous n'avons jamais travaillé sur une épave d'aéronef ! Est-ce à dire qu'il n'y a point d'épaves d'avion en Manche-Est ? Bien sur que non, cette région a été le théâtre de plusieurs affrontements majeurs, notamment durant la Seconde Guerre mondiale, citons pour mémoire l'opération Jubilee, au cours de laquelle de nombreux combats aériens eurent lieu dans les cieux normands. Souvenons nous également que la Normandie, du fait de sa proximité avec l'Angleterre, fut très souvent survolée par de multiples avions opérants pour la Luftwaffe, la RAF ou l'USAAF, voire même pour l'Armée de l'Air française.

Mais alors, que peut signifier la stérilité de nos découvertes d'aéronefs ? Selon le GRIEME, la difficulté réside essentiellement dans le fait qu'un avion est souvent de taille bien plus modeste qu'un cargo. Ajoutez à cela les dégâts occasionnés par le choc d'un "crash", alliés à l'inexorable travail destructeur des courannts de marées, il devient alors plus facile à comprendre pourquoi nous n'avons jamais trouvé d'épave d'avion sur le secteur de la Manche-Est.

Jamais... ou presque ! Il est vrai que nous avons découvert une hélice d'avion sur l'épave du Daffodil. A ce sujet, nous vous renvoyons à la lecture des documents ci-dessous. Une opération passionnante, rare au point de ne l'avoir jamais renouvelée.

Alors, faut-il se résoudre à ne jamais retrouver une épave d'avion ? Peut-être ! Peut-être pas... Empruntons à Paul Eluard cette phrase pleine d'optimisme : «Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous» et prenons date pour une future découverte... D'autant plus que, selon Bernard PIEDNOEL et Daniel LEFEBVRE, il y a de fortes probabilités que le corps de l'un des membres de l'équipage repose dans l'avion. Une raison de plus pour effectuer ces recherches.

 

 

 

UN B17 AMERICAIN S'ECRASE PRES DE PALUEL

 

28 mars 1943, la "forteresse volante" est mortellement touchée...

 

 Source : FRANCE CRASHESBernard Piednoel - Maire de la commune de Paluel

 

Au delà de la tragédie par elle-même sur laquelle nous allons revenir dans les lignes suivantes, nous allons présenter les faits, vus du "côté français".

 

Tout commence le 28 mars 1943, alors que Bernard Piednoël n'est encore qu'un enfant. Afin de ne pas altérer le sens de son témoignage, nous le reprenons dans sa formulation d'origine :

"Comme bien d'autres personnes, j'ai vécu ce drame de la guerre. Le bombardier américain revenait de bombarder la gare de triage de Sotteville-lès-Rouen et plus particulièrement les installations ferroviaires alors occupées par les Allemands. C'est à son retour, au-dessus d'Ourville-en-Caux, qu'il fut touché pour la première fois, puis c'est en survolant notre commune que la DCA allemande l'acheva. Une boule de feu apparut à l'arrière de l'avion, puis il piqua du nez vers la mer dans un bruit infernal, pour disparaître de nos yeux, au ras de la falaise et terminer sa chute en mer entre la "valleuse de Sussette" et les "Cinq Roches "

 

Nous vous invitons à découvrir la suite de cette passionnante et dramatique histoire dans le livret écrit par Daniel Lefebvre. Soixante pages abondamment illustrées, empreintes d'une très grande émotion. Un travail de recherche qui se verra couronné de succès, notamment, par la réalisation d'une stèle commémorant cet évènement.

 

C'est Charles Valin, marbrier à Cany-Barville, qui composa l'image et le support d'un ensemble posé sur la commune de Paluel, près de la plage, au lieu dit "Le Pont Rouge".

 

Recto livret Daniel LefebvreVerso livret de Daniel Lefebvre

 

 Edition du Comité des Lettres de Grainville-la-Teinturière et d'Histoire de la Vallée de la Durdent 2012.
Tirage limité à 400 exemplaires ISBN 978-2-9530418-4-2 14 juin 2012.

 

 

 

LE GRIEME S'INTERESSE A CETTE HISTOIRE

 

Sans dévoiler le contenu de ce livret, nous pouvons néanmoins préciser que, à ce jour, nul ne sait précisément où reposent les restes de ce B17. Des contacts entre le GRIEME (par l'intermédiaire de François Mathieu) et Daniel Lefebvre ont été établis. En effet, nous savons qu'un train d'atterrissage d'avion aurait été déplacé au large par l'entreprise qui installa les têtes de rejets de la centrale nucléaire de Paluel, au début des années 1980. Peut-être les plongeurs de l'entreprise en question pourraient-ils donner des précisions sur la nature de l'épave et dire s'il pouvait s'agir du B17 qui s'écrasa en mer le dimanche 28 mars 1943.

 

Quoiqu'il en soit, le GRIEME entend mener des recherches plus approfondies sur la zone "présumée" du crash. Nous aurons l'occasion de compléter cette page, pour autant que nous retrouvions de nouveaux éléments pouvant confirmer nos hypothèses.

 

En attendant, le GRIEME s'associe pleinement à l'ensemble des commémorations relatives à ce tragique évènement. Notre groupe était représenté (par Yvon Chartier) lors l'inauguration de la stèle, le 4 juin 2011. Cette cérémonie, particulièrement émouvante, se déroula en présence de plusieurs vétérans de la Seconde Guerre mondiale, dont Guy Betchel, frère de James Betchel, mitrailleur sur le B17 et qui trouva la mort en ce début de printemps 1943, à l'âge de 22 ans.

 

Stèle de Paluel


A noter également, le jour de l'inauguration, la présence de plusieurs vétérans US, dont certains du Camp Lucky Strike, des membres du Yvetot Military Club, des représentants de l'association "Forteresse toujours volante", une délégation du 91 st Bomb Group Mémorial Association, diverses associations patriotiques locales et bien entendu Bernard Piednoël (Maire de Paluel), Daniel Lefebvre (auteur du livret), Charles Valin (concepteur du monument), ainsi que des membres des autorités locales.

 

Cérémonie Stèle PaluelCérémonie Stèle PaluelCérémonie Stèle PaluelCérémonie Stèle PaluelCérémonie Stèle Paluel



Signalons, pour être complets, que France 3 Haute-Normandie réalisa un reportage sur cette inauguration. C'est Magali Nicolin qui retraça, avec une émotion certaine, le déroulement de cet instant solennel.


Reportage de FR3 Hte Normandie pâr Magali NICOLIN
Reportage Juin 2011.

 

 

 

 

HISTORIQUE

 

Article PARIS-NORMANDIE 1994

 

 

Le "91 st Bomb Group" était une unité de combat aérienne de l'US AIR FORCE durant la Seconde Guerre mondiale. Classé dans la catégorie de Groupes de Bombardement Lourd, le "91 st Bomb Group" utilisait la forteresse volante B17 et était connu sous surnom de "The Ragged Irregulars", ou encore "Wray's Ragged Irregulars".

 

 Base des B17 à Bassinbourn - Angleterre

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'unité se composait des 322ème, 323ème, 324ème et 401ème Squadrons. Le "91 st Bomb Group" fut rendu célèbre par le fait qu'il comportait dans son  unité, le bombardier "Memphis Belle", dont l'histoire conduisit à la réalisation du film du même nom, mais aussi pour avoir subi le plus grand nombre de pertes de toutes les unités de la Seconde Guerre mondiale.

Emblème du 324

Le "91 st Bomb Group" effectua trois cent quarante missions au dessus de l'Europe. Cette unité était basée à Bassingbourn, base aérienne militaire construite en 1938 et située à quatre kilomètres de Royston, au nord-est de Londres. Elle comptait au départ soixante avions bombardiers B17 et deux mille personnels. Elle fut dissoute en tant que telle en 1947.

Le "91 st Bomb Group" s'était installé à Bassingbourn en octobre 1942. Ses capacités rapides d'adaptation firent qu'elle prit possession de la base en une journée.

 

Le "91 st Bomb Group" devait mener, tout au long de la Seconde Guerre mondiale, un grand nombre d'opérations sur Brest, Rouen, Lille, Abbeville, Lorient, Rennes, Saint-Nazaire, la région parisienne, mais aussi en Allemagne (Hamm, Brême, Willemshaven...).

 

C'est au retour de l'une de ces sorties sur la région rouennaise que tout allait se jouer. Le dimanche 28 mars, les bombardiers des "91 st et 303 rd Bomb Groups" reviennent sur la gare de Sottevilles-lès-Rouen et les ateliers alentour. Ils engagent respectivement 15 et 18 équipages. La FLAK est un peu plus présente dans le secteur de Fécamp, Bolbec, Duclair et sur l'objectif. L'alerte est donnée à 12 h 49. Cette fois, les ateliers sont entièrement dévastés et un train de munitions est touché. Le raid est relativement précis, mais a quand même dérapé. Ce sont les asiles de Quatre Mares et de Saint-Yon qui en font les frais. Selon Maurice Poissant, Maire de Rouen de l'époque, 102 personnes sont tuées et environ 100 autres blessées. 180 bombes tombent sur Sotteville, 205 sur Saint-Etienne-du-Rouvray et 16 sur Amfreville.

 

Sur le retour, le groupe est attaqué par plusieurs chasseurs ennemis qui l'avaient déjà engagé lors de son irruption au-dessus du territoire français. Un B17 est perdu sur le chemin du retour. Il s'agit de l'appareil F42 29537 du Lieutenant Colonel John Coen DCA. L'issue va être fatale au bombardier qui va piquer du nez et heurter la mer dans un bruit infernal.

 

Sur un équipage d'une dizaine d'hommes combien vont en réchapper ? Plusieurs parachutistes ont pu sauter à temps. L'un d'eux descendit en flammes, une torche humaine, et tomba dans un herbage. Un autre se posa sain et sauf, mais il fut capturé et fait prisonnier. Un troisième fut mitraillé en plein ciel par les Allemands et se posa, sans vie, sur le sol français. Un autre encore, terminant sa course sur un blockaus, fut tué par les Allemands lors de la descente...

 

Ce qui semble quasiment certain, c'est qu'un homme est probablement resté à bord du B17 jusqu'à ce qu'il touche la mer. Peut-être repose-t-il au fond de La Manche avec son avion pour cercueil.

 

Retrouvez toute l'histoire de ces hommes sur le livret de Daniel Lefebvre et faite connaissance avec ces jeunes hommes qui n'avaient qu'un seul objectif : libérer la France de l'occupation allemande.

 

 

EQUIPAGE DU B17 F4229537

Vue de l'équipage avec le Lt Col. Coen.

Equipage du B17 F4229537 autour du Lt Col COEN

Lt Col. John A.COEN
(John A. Coen)

 

1er Lieutenant John A. Coen - Pilote
2ème Lieutenant Caryll D. Nobbs - Co-Pilote
2ème Lieutenant Harold A. Davidson - Navigateur
2ème Lieutenant John W. Butler - Bombardier
T/Sergent John C. Strozzi - Ingénieur de bord
S/Sergent Dominic A. Caruso - Mitrailleur tourelle de queue
S/Sergent Francis E. Byrne - Opérateur Radio
S/Sergent James M. Betchel - Mitrailleur gauche
S/Sergent Paul E. Kyes - Mitrailleur droit
S/Sergent Louis T. McLane - Mitrailleur dorsal

 

John C. Strozzi, Paul E. Keys, Francis E. ByrneJ.StrozziJ.Betchel)Harold A.Davidson

(John C. Strozzi, Paul E. Keys, Francis E. Byrne) (J. Strozzi) (J. Betchel) (Harold A. Davidson)

 

LOCALISER LA STELE

 

Aerosteles

Source : AEROSTELES

 

 

 

 

Vidéo à propos du 17

 

 

 

OPERATION HELICE D'AVION A DIEPPE

 

MISSION ACCOMPLIE LE 2 AOUT 2002 à 15h30

 

Les premiers indices montrent qu'il pourrait s'agir d'un avion anglais de type "Spitfire Mark V". Aucune preuve formelle ne vient cependant confirmer cette hypothèse Cela s'est passé à l'été 2002 en Normandie à Dieppe !

 

Article d'OCEANS n° 270 - Novembre/Décembre 2002

(Parution dans OCEANS du mois Novembre/Décembre 2002)

Magazine OCEANS

Détails de l'opération renflouage hélice d'avion du 2 Août 2002

Nouvelle aventure au G.R.I.E.M.E. en Aout 2002

(Paris-Normandie)

 

 

 

HISTORIQUE

 

C'est en hiver dernier (2001/2002) que deux plongeurs du G.C.O.B. (Club de Bihorel) aperçoivent pour la première fois l'hélice d'avion qui a été remontée le 2 août dernier. Cette trouvaille est confirmée peu de temps après par d'autres plongeurs du P.V.C.A. et du GRIEME (Club de Saint-Valéry-en-Caux) qui réalisaient des images sous-marines à la demande du SHOM.

 

Pendant l'hiver et le printemps, plusieurs plongées d'identification de l'hélice ont été faites sur l'épave en question située aux alentours de Dieppe. Le GRIEME a donc effectué de nombreuses immersions sur le site. Notre association a procédé à divers contrôles avant de demander aux autorités officielles l'accord de procéder au renflouage de cette hélice.

 

Au terme de quelques mois de démarches administratives, le GRIEME a reçu l'accord de la Direction Régionale des Affaires Maritimes de Haute-Normandie pour procéder à cette opération. Une fois renflouée, l'hélice sera remise officiellement à l'association JUBILEE de Dieppe pour être intégrée à l'exposition permanente du Mémorial du 19 Août 1942, dont le responsable était à l'époque Monsieur Alain Buriot.   

 

 

 

UNE HELICE D'AVION SUR UN BATEAU, CURIEUX !

 

Il est tout à fait curieux de retrouver une hélice d'avion posée de la sorte sur une épave, qui à priori, n'a rien à voir avec l'objet.  Alors arrive immanquablement la question de l'explication ! Comment ? Pourquoi est-elle là cette hélice ? Que fait elle sur la partie arrière de l'épave ? Aujourd'hui, le GRIEME émet plusieurs hypothèses :

1ère hypothèse L'hélice a été prise par hasard dans les filets d'un bateau de pêche. Ce dernier, ne sachant qu'en faire, la rejette sur un endroit connu qui ne gêne pas au chalutage.

2ème hypothèse Les travaux d'agrandissement du port de Dieppe ont  généré plusieurs tonnes de gravas, qu'il a bien fallut évacuer. Cette hélice était elle tout simplement dans la zone des travaux ? Une grue l'aurait-elle crochée (ce qui pourrait expliquer la forme vrillée des deux pâles !) puis rejetée en mer sur une épave balisée ?

3ème hypothèse L'avion a été abattu lors du second conflit mondial, peut-être pendant l'oopération Jubilee ? En s'écrasant en mer, l'appareil est disloqué et les morceaux se sont éparpillés sous l'eau. Ce qui parait curieux, c'est que l'épave sur laquelle repose cette hélice a coulé en 1945 ! Alors, mystère. Nous disposons de certains témoignages, mais il faut savoir que plus d'une centaine d'avions alliés étaient dans les airs lors de l'opération Jubilee.

 

Actuellement et compte tenu des informations dont nous disposons, nous ne pouvons guère évoquer d'autres hypothèses. Quant à l'origine de l'hélice, il faudra procéder à un examen méticuleux après sa remontée, afin de tenter de trouver des inscriptions qui pourraient aiguiller nos recherches.

 

 

 

DESCRIPTION DE L'HELICE

 

L'objet mesure 2,50 m, pour un poids de 250 kilos. Posée de façon anachronique sur l'épave, cette hélice ne semble avoir aucun rapport avec le Daffodil, qui repose à plus de 20 m de fond. Deux pâles sont tordues, une est manquante, et le sens de rotation indique que le moteur était en état de marche lors de l'amerrissage forcé. Explosion, incident, DCA, toutes les hypothèses sont envisageables.

Sur une épave de la Manche

 

 

 

 ORGANISATION DE L'OPERATION

 

C'est donc après avoir obtenu les autorisations officielles, que le G.C.O.B., le P.V.C.A. et le GRIEME ont contacté différents partenaires pour procéder au renflouage de l'objet en question.

 

Il s'agit probablement d'une hélice tripales d'avion bi-moteur (anglais, allemand, américain ?).

 

La SNSM - Station de Sauvetage de Dieppe a été sollicitée pour participer à cette opération. Les autorités portuaires de Dieppe ont été informées des détails de l'intervention et elles ont mis à disposition des moyens matériels pour faciliter le relevage à quai de l'hélice. Le patron-pêcheur trémailleur Liberté nous assistera également.

 

Pour des raisons de sécurité, le sémaphore de Dieppe et le CROSS Gris-Nez sont également informés de l'opération. Enfin, un patron-pêcheur assistera les plongeurs pendant l'opération qui a été fixée au vendredi 2 Août 2002 (sous réserves de conditions météo favorables). Le choix de cette date tient également compte d'un coefficient de marée favorable (38) et s'inscrit dans le cadre plus large des cérémonies du 60 ème anniversaire de l'opération Jubilee. En effet, c'est pendant le week-end du 15 au 19 Août prochain que de nombreuses manifestations du souvenir se dérouleront à DIEPPE.

 

 

 

2 AOUT 2002 / JOUR J - LE RENFLOUAGE

 

Rendez-vous à Dieppe, sur le quai Henri IV - Rotonde Bar La Dunette Accueil des partenaires - Présentation des intervenants Briefing à bord du bateau de la SNSM - Détails des opérations Départ du port de Dieppe vers 12h30.


 
(Crédit photo Lionel Cailles - Liberté-Dimanche) Notre-Dame-de-Bonsecours, le navire de la SNSM ouvre la marche.

 

 

(Crédit photo GRIEME)

 

 

Narcose, piloté par François Mathieu emmène les plongeurs du S.V.P.C.A. et du GRIEME le navire fonce plein large en direction du nord Arrivée sur zone Mise en sécurité de la zone - René Tamarelle supervise les opérations, il est en liaison radio avec Narcose et la SNSM. Préparation des plongeurs du G.C.O.B... La tension monte !

 

2 bateaux du SVPCA et GCOB sont au dessus de l'épave (Crédit photo GRIEME) Mise en place des bouées, les plongeurs s'équipent Préparation des moyens vidéo et photo.

 

 

(Crédit photo GRIEME) Le Contre-Amiral Jacques Zang ((La Combattante)  et Mr Edouard Leveau (Maire de Dieppe) suivent les opérations depuis le bateau de la SNSM.

 

 

(Crédit photo GRIEME) Après quelques dizaines de minutes d'attente...
A l'arrière du bateau de la SNSM, sous les couleurs de Dieppe et du GRIEME deux taches blanches Les deux parachutes de relevage sont en surface !
La remontée de l'hélice est réalisée en moins de 30 m, aux alentours de 14h30.

 

 

2 parachutes maintiennent l'hélice

(Crédit photo GRIEME) L'hélice est maintenant quasiment en surface.

 

(Crédit photo GRIEME) Le trémailleur Liberté va récupérer et arrimer l'hélice.
A bord, Franck et son équipage se chargent de la manœuvre.

 

(Crédit photo GRIEME) Yvon Chartier du GRIEME vient informer les partenaires, les médias qui sont à bord du bateau de la SNSM.



Retour à Dieppe vers 15h00.

le G.C.O.B. de retour au Port de Dieppe

(Crédit photo GRIEME)
Galathée le bateau du G.C.O.B. et les plongeurs du GRIEME sont de retour.
Aux commandes, René Tamarelle qui dirigeait toute la partie des opérations sous-marines.



Grutage de l'hélice au port de plaisance Jehan Ango.


(Crédit photo Lionel Cailles - Liberté-Dimanche).

 


Remise officielle de l'hélice à M. Alain Buriot (en rouge)  représentant le Mémorial du 19 Août 42.

Origine de l'hélice... encore un peu de patience pour savoir !
(Crédit photo GRIEME)

 

3 août, au matin, nous sommes en mesure d'annoncer qu'au premier examen de l'objet, la surprise était au rendez-vous. En effet, deux cartouches de 303 en cuivre (à bourrelet) non percutées ont été trouvées coincées entre l'hélice et le moyeu. Prisonnière de sa gangue de concrétion, ce type de munition était caractéristique de l'armement des avions anglais tels que le Spitfire, l'Hurricane ou le Lancaster. Des inscriptions "en langue anglaise" ont également été aperçues...

 

 

Seront-elles en mesure de confirmer l'origine de l'avion ? Comment ces cartouches sont-elles arrivées à cet endroit ?

 

Si l'hypothèse du Sptifire est retenue, on peut alors avancer l'idée suivante : L'avion monoplace de type MARK 5 aurait été touché lors d'un combat. En explosant, les bandes de munitions se trouvant dans les deux ailes auraient été éjectées dans tous les sens se retrouvant ainsi dans la partie du moyeu. Enfin, l'hypothèse avancée par le GRIEME, comme quoi cette hélice aurait été remontée puis ré-immergée par un pêcheur, semble de plus en plus probable.

 

Dans quelques semaines, l'hélice va livrer ses derniers secrets et, qui sait, nous allons peut-être pouvoir retrouver l'origine exacte de cet avion, ainsi que son appartenance (escadrille). Restera à identifier le nom du pilote... et lever définitivement le voile sur ce qui est encore aujourd'hui un mystère.

 

 

Quelques années plus tard, Monsieur Marcel Diologent, vice-président de l'association du Mémorial du 19 Août 1942 de Dieppe, exhuma de la gangue de l'hélice une munition en très bon état, frappée de l'année 1943 ! L'hypothèse d'un avion ayant participé à l'opération Jubilee s'évanouissait sans pour autant qu'une autre explication vienne faire la lumière sur l'origine de cette hélice.

A ce jour, le mystère demeure encore... d'autant plus que cette hélice repose dans un étang de la région Dieppoise conservant jalousement son secret et attendant ainsi que la lumière sur son origine remonte à la surface de l'histoire.

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VU DANS LA PRESSE

 

Article de presse

 

 

 

REMERCIEMENTS

 

Le GRIEME remercie vivement Monsieur Bernard Piednoël et Monsieur Daniel Lefebvre pour l'autorisation d'utilisation d'une partie des documents présentés dans cette page.

Les sites internet FRANCE CRASHES - AEROSTELES - 91STBOMBGROUP

 

LE GRIEME REMERCIE TOUT PARTICULIEREMENT

Direction Régionale des Affaires Maritimes de Rouen
SNSM. de Dieppe Equipage du navire Notre-Dame-de-Bonsecours

 Patron du trémailleur LIBERTÉ
Monsieur le Maire de Dieppe - M. Edouard Leveau et son Premier Adjoint M. Pierre Hamel
Le Contre-amiral (C.R.) Jacques Zang
Autorités portuaires du port de plaisance Jehan Ango de Dieppe
Sémaphore de Dieppe et le CROSS Gris-Nez
Douanes et Gendarmerie maritime de Dieppe
Présidents des clubs de plongée du G.C.O.B. et du S.V.P.C.A.
Président du Comité Local des pêches maritimes de Dieppe
Monsieur le Conservateur du Musée de Dieppe Association Mémorial du 19 Août 1942
 
Les médias qui assurent la "couverture" de cette opération
 
 
Magazine Seconde Guerre mondiale N° 3
Paris-Normandie du 30/06 et 2/07/2002
Infos-Dieppoises du 23/07/2002
Infos-Dieppoises du 2/08/2002
France 3 Normandie (journal du 2/08/2002 de 19 H 00)
France-Bleue Haute-Normandie
Paris-Normandie du 3/08/2002
Communiqué de l'Agence France Presse du 3/08/2002
Liberté-Dimanche du 4/08/2002
 

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