PREAMBULE
Une fois n'est pas coutume, cette fiche ne traitera pas d'une épave sous-marine explorée récemment par l'un de nos plongeurs. Certes, nous resterons dans le domaine maritime et plus particulièrement dans l'histoire des bateaux, mais nous le ferons sous un angle inhabituel. Nous vous proposons une sorte de clin d'oeil à propos de l'imbrication d'événements et de personnes dans l'écheveau de l'histoire (fusse t-elle, bien modestement, avec un petit "h").
Il y a des théories qui disent que le hasard n'existe pas... Il y a aussi ceux qui disent que le hasard, c'est la forme que Dieu a pris pour passer incognito sur terre ! Quoiqu'il en soit, dans cette fiche, notre volonté sera de mêler hasard, coïncidences, faits avérés et de constater où tout cela nous amène.
Notre objectif final restant simple : le plaisir de découvrir ce magnifique navire qu'était le ROUEN, relater quelques pans de son histoire et de celles des hommes qui le côtoyèrent. Faire un clin d'oeil aux hasards de la vie !
ROTOMAGUS et ROUEN
?
Il ne se passe pas une semaine sans que la messagerie de notre site ne reçoive une question, une remarque, une proposition de service, une offre publicitaire, un spam (et oui, nous aussi !), etc. Mais en ce matin de printemps 2007, la question qui nous est adressée est la suivante :
"Pascal, aurais-tu quelque chose sur le ROUEN ?"
Euh... ben... bien non ! A vrai dire, nous n'avons rien sur le ROUEN ! Mais qu'à cela ne tienne, lançons les recherches ! L'idée était déjà en train de faire son chemin dans l'histoire, un clin d'oeil du destin... ou un hasard total ?
Quoiqu'il en soit la première remarque plutôt "singulière" que cette question déclencha c'est le lien potentiel entre ROUEN et ROTOMAGUS (le pseudo officiel du webmaster de ce site). Ne me dîtes pas que vous n'avez jamais reçu de courriel de rotomagus@aol.com ? Vous auriez alors peut-être "raté" la lecture de quelques récits captivants sur les épaves de la Côte d'Albâtre ou d'ailleurs !
Mais passons à une première explication pour ne pas dire à une leçon d'histoire : la signification de ROTOMAGUS ?
Pour cela, rien de tel qu'Internet... Voyons donc ce que nous trouvons à ROTOMAGUS !
La réponse de ce cher GOOGLE donne entre autre : groupe de variétés local normand, tiens donc ! Artiste verrier rouennais, intéressant !
Mais surtout une expression plus conforme à notre attente, la signification originale à savoir que ROTOMAGUS est le nom gallo-romain de l'actuelle ville de Rouen. Le toponyme viendrait de Roto, le char, et magus, le marché. La ville a été fondée sur la rive droite de la Seine durant le règne d’Auguste. C'est la deuxième ville la plus importante de la Gaule derrière Lugdunum (Lyon).
Bon et alors ? Et bien... Il n'en fallut pas plus pour que ROTOMAGUS devienne définitivement le pseudo de l'officiant de ces lieux... En compagnie de tous les passionnés de notre groupe ou d'ailleurs, plongeurs ou pas, avec les amateurs de mer et de bateaux, ici et là, nous vous racontons régulièrement des histoires de navires dont la fortune fût plus ou moins heureuse !
DE ROTOMAGUS A ROUEN
?
(Le ROUEN à quai à
Dieppe)
Alors, quand un internaute demande à ROTOMAGUS s'il connait le ROUEN, imaginez la réaction ? La surprise ! Mais que lui répondre ?
Voici donc la quête du renseignement sur le ROUEN qui s'engage ! On compulse les livres, on ouvre les dossiers, on recherche dans les archives, on sollicite le réseau de connaissances. Rien n'est simple et tout renseignement représente toujours le résultat du temps passé et du travail d'investigation. Alors, ce résultat, nous vous l'offrons. Il tient en quelques lignes, celles que nous vous proposons de partager. Qui plus est, nous constaterons ensemble, que l'ouverture d'une porte révèle parfois des choses étonnantes qui, elles-mêmes, vous ramènent à une histoire beaucoup plus personnelle, pour ne pas dire proche et familiale ! Hasard, coïncidence nous vous laissons le soin de mettre le mot qui vous semblera le plus adapté !
ROUEN - UN MEME NOM POUR
DES NAVIRES DIFFERENTS
Il est nécessaire de préciser que plusieurs navires ont porté le nom de ROUEN. Nous n'avons pas l'ambition d'appréhender ici toutes ces histoires, néanmoins nous en faisons un rapide inventaire :
ROUEN (I)
:
Navire à roues à aubes mis en service sur la ligne en 1853 et participe
au blocus de Crimée en 1854-1855
Un des tous premiers
navire de la ligne Dieppe-Newhaven, mis en service dès 1853 par la
LBSCR (London Brighton & South Coast Railway C°), en vue de
l'augmentation du trafic prévisible avec l'exposition internationale de
Paris, prévue en 1855.
ROUEN (II)
:
Navire de 45 cv à 1 hélice
cargo anglais, propriété
de la LBSCR, ne fût utilisé sur la ligne qu'en secours. Il effectua plus
régulièrement la liaison, depuis Newhaven, avec les îles
Anglo-normandes.
ROUEN
(III) :
Navire de 50 cv à 1 hélice
Ex-Normandy (I), rebaptisé "ROUEN" en 1882 à la mise en
service du nouveau Normandy (II).
(Le ROUEN IV dans le port de
Dieppe)
ROUEN (IV)
:
Navire à roues à aubes - 3500 cv
Construit en prévision de
l'Exposition Universelle de Paris de 1889. Mis en service
en 1888, ce fût le dernier bateau à roues et le plus rapide depuis la création
de la ligne en 1852, effectuant la traversée en moins de 3 h
30.
(Le ROUEN IV devenu DUCHESS
BUCCLEUCH)
Si l'on s'éloigne de la ligne DIEPPE-NEWHAVEN, en faisant à la fois un bond en arrière et un bond en avant dans le temps, il convient également de préciser de ne surtout pas faire la confusion entre le ROUEN, le ROUENNAIS et le VILLE DE ROUEN. Il s'agit bien de trois navires différents, qui ont tous une histoire intéressante, mais c'est bien du ROUEN que nous vous proposons de traiter dans les paragraphes suivants. Toutefois, nous vous livrons néanmoins quelques informations sur le ROUENNAIS et sur le VILLE DE ROUEN.
(Le ROUEN quittant le port de
Newhaven vers la fin des années 1930)
ROUEN (V) : L'un des plus beaux.... 3 hélices 10.000 cv !
Il paraît donc nécessaire de souligner, toujours pour que le hasard ne nous surprenne pas plus que çà, que notre évocation portera donc bien sur le paquebot ROUEN, construit en 1912 par la Société des Forges et Chantiers du Havre. Ultime remarque, nous précisons qu'il convient de ne surtout pas confondre avec encore un autre magnifique navire ROUEN, construit au Havre entre 1665 et 1668 et qui sombra le 17 janvier 1760 sur les bancs du Hoc (Seine-Maritime). Pas plus qu'il ne s'agit de la péniche dénommée ROUEN, ou d'un des quelques cargos baptisés ROUEN, dont celui affrété par la Marine Nationale pour l'Opération DAGUET.
IL ETAIT UNE FOIS... LE
ROUEN
UN PAQUEBOT PASSIONNANT AU DESTIN CIVIL ET
MILITAIRE
(Le ROUEN assure des traversées
régulières entre Dieppe et Newhaven)
Le ROUEN est un navire qui a été construit en Normandie, pour servir en Normandie. Le paquebot a été lancé au Havre le 18 mai 1912 et il est accueilli à Dieppe le 19 septembre de la même année. Très vite, le ROUEN conquiert le coeur des Dieppois qui voient d'un oeil bienveillant l'arrivée de cette unité sur "la Ligne" (Dieppe-Newhaven). Le paquebot en sera d'ailleurs l'un des fleurons en compagnie du Newhaven, avec qui il partagera de nombreuses péripéties pour achever une carrière bien remplie dans les mêmes tristes conditions.
Pendant 27 années, le ROUEN accomplira, outre ses traversées régulières trans-Manche, des missions de secours. Il sera mis à la disposition de la Marine française et contribuera à l'évacuation de Dunkerque en 1940. Il subira une attaque à la torpille, passera aux mains des allemands pour être transformé en croiseur auxiliaire, puis en navire expérimental.
Enfin, le paquebot terminera sa vie par une mise au rebus dans l'arrière port de Dieppe, pour finir quelques semaines plus tard entre les mains des ferrailleurs du Tréport (Seine-Maritime).
PAGES
D'HISTOIRE
(Le Rouen à quai dans le bassin
Bérigny qui n'existe plus à ce jour)
1912 - PREMIERS "PAS" - PREMIERES "VAGUES"
En septembre 1912, le paquebot effectue plusieurs essais de navigation. Le jeudi 26 septembre 1912, alors que la mer est agitée et formée, qu'une houle contraire vient contrarier sa route, le ROUEN effectue la traversée Dieppe-Newhaven en 2 h 42 au lieu de 2 h 50. Dès lors, le paquebot n'aura de cesse de franchir La Manche avec la même régularité.
Publicité où l'on voit apparaitre le
VERSAILLES au premier plan sur la photo précédente
Dieppe - Newhaven en 2 h
45
1912/1914 - ANNEES DE PAIX
A cette époque, le paquebot a fière allure et offre régulièrement un magnifique spectacle lorsqu'il appareille pour assurer la liaison Dieppe-Newhaven. Avec son "sister-ship", le Newhaven, il s'acquitte efficacement du transport des passagers entre les deux pays.
1914/1918 - LA GRANDE GUERRE
Tout comme les civils, le fleuron de la ligne est alors réquisitionné pour être transformé en navire auxiliaire et remplit même les fonctions de bateau amiral. Diverses missions lui sont confiées.
1916 - ATTAQUE A LA TORPILLE
C'est vers la fin décembre de cette année que la nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans Dieppe. Le paquebot ROUEN a été torpillé en Manche ! La crainte de perdre ce navire était dans toutes les têtes et son équipage avait d'ailleurs abandonné le navire. Quelques jours plus tard, une autre nouvelle aussi sensationnelle se mettait à circuler dans la ville. Le steamer serait en route pour DIEPPE et entrerait au port à la marée de l'après-midi !
Ce n'était pas
une fausse rumeur. Bientôt en effet, le ROUEN était aperçu au large
d'Ailly, escorté par des contre-torpilleurs et quelques navires civils.
Le ROUEN avait certes de sérieuses avaries, mais le navire n'était pas
perdu. La passerelle de commandement avait été particulièrement touchée, le
salon de première classe avait totalement disparu, mais ses cloisons étanches
avaient parfaitement rempli leur office et avait maintenu le navire à flot (Pour
mémoire, se rappeler le cas du Titanic qui n'eut pas cette chance
!).
Malgré le mauvais temps de nombreuses personnes attendaient l'arrivée du ROUEN. Le spectacle fût inoubliable. Il y avait en rade un total de dix-sept navires (guerre et commerce). C'est poupe en avant que le ROUEN entra au port. Deux remorqueurs le tiraient, deux autres le maintenaient. A noter que pour sauver et assister le ROUEN dans ce délicat retour, le remorqueur "DUQUESNE", nom familier des Dieppois, était commandé par un certain Patron BOYENVAL, un marin de la cité d'Ango qui accomplit plusieurs actes de bravoure dont le sauvetage du GLOIRE A MARIE dans lequel il perdit la vie.
Nous reviendrons
plus en détail sur le personnage de Léon
BOYENVAL... clin d'oeil du hasard et passion de la mer... cheminement
dans labyrinthe de l'amitié et remontée aux sources familiales
!
L'entrée du ROUEN dans le port se fît dans d'excellentes conditions. A un moment donné, après le franchissement des deux phares, il y eut un moment d'émotion dans la foule : une amarre d'un des deux remorqueurs s'étant rompue, par suite de la violence du courant et du vent. Qu'allait-il se passer ? Allait-on voir le ROUEN, qui s'était déporté sur la droite, venir heurter le brise-lames qui s'étend entre la jetée et le Calvaire ? Non, car bientôt, il fût redressé par les remorqueurs avant et la rentrée se continua dans de bonnes conditions. Après avoir franchi le pont du Pollet (Pont Colbert de nos jours), le ROUEN pénétrait dans le bassin DUQUESNE en attendant sa mise en cale sèche pour réparation.
Le torpillage avait fait une victime, Monsieur Louis-Emile AUVRAY, âgé de 45 ans, matelot, père de quatre enfants, dont la famille fût prévenue. Une cérémonie religieuse fût organisée en mémoire de la victime.
1919 - REPRISE DES LIAISONS
AVEC L'ANGLETERRE
Pour sa première traversée d'après guerre, le ROUEN avait à bord une couronne de fleurs naturelles. Elle était l'hommage des membres de l'équipage du ROUEN à leurs camarades du MAINE et fût lancée à la mer à l'endroit où gît l'épave de ce navire. Arrivée à la hauteur du MAINE, le ROUEN, arborant le petit pavois, ralentissait sa vitesse et salua la mémoire du MAINE et de ses victimes par trois mouvements de son pavillon et trois coups de canons.
1920/1930 - TRAVAUX SUR LE
ROUEN
Le paquebot bénéficie d'une nouvelle passerelle et sa timonerie est définitivement installée. Pendant l'hiver, des plaques et des vitres seront rajoutées sur le pont promenade. En 1932, le ROUEN sera converti pour permettre la propulsion par des machines à mazout.
Le navire sera doté d'une seule grande cheminée ovale. D'autres transformations furent opérées sur le paquebot. Le ROUEN continua ses traversées quotidiennes jusqu'en 1939. Le fier navire allait affronter de nouveau une période trouble et difficile.
1939/1945 - SECOND CONFLIT MONDIAL
Dunkerque, 1940. Le ROUEN va s'illustrer de très belle manière. Le 11 mai 1940, le navire faisait partie d'un convoi devant entrer à Flessingue, mais à peine avait-il mouillé en rade que les avions allemands apparurent. Les bombes tombèrent autour des navires qui ripostèrent de toutes leurs pièces. Le ROUEN leva l'ancre le premier et son commandant, le Capitaine ROBERT, malgré le bombardement qui continuait avec intensité, entra dans le port avec sa précieuse cargaison humaine.
Le 17 mai (hasard ou coïncidence), on retrouva le ROUEN et son frère de ligne le NEWHAVEN à Ostende avec d'autres paquebots, embarquant des réfugiés pour l'Angleterre et faisant sans arrêt, pendant cinq jours, une navette pleine de périls en raison de la violence des bombardements aériens et des mines.
Mais il allait y avoir des batailles encore plus dures, dont celle du piège de Dunkerque (Opération Dynamo) encore présente dans de nombreuses mémoires. Alors que les bombardements se succédaient sans arrêt, il fallait évacuer les troupes vers l'Angleterre. Du 22 mai au 3 juin, les paquebots, sous les bombes, à travers les champs de mines, firent un travail énorme.
Un jour, drossé par le vent et le courant, le ROUEN s'échoua à l'entrée du port alors qu'il était chargé à bloc de soldats. Les allemands s'acharnèrent sur cette cible facile, mais le Commandant Robert, avec un sang-froid imperturbable, fît débarquer les soldats et toute la nuit, avec les hommes de son équipage, il prit les dispositions pour se tirer de cette fâcheuse situation. Le lendemain, à la marée, avec l'aide de ses machines et de deux remorqueurs, le ROUEN se déséchoua. Le Capitaine Robert revint alors à quai et continua à évacuer les troupes...
(Le ROUEN est au second plan derrière
le Versailles)
Après de telles luttes, après avoir continué son oeuvre à Cherbourg, le ROUEN fût rejoint par les allemands sur la côte Atlantique. Comme ses frères de la ligne Dieppe-Newhaven, il fût réquisitionné par la Kriegsmarine. Direction, l'Allemagne et le silence se fît sur ce nom prestigieux. Néanmoins, le paquebot changea de nom pour devenir le croiseur auxiliaire NATTE en 1941, puis le navire expérimental WULLENWEVER.
1945 - RETOUR AU
PAYS
La seconde guerre mondiale prend fin, le vainqueur d'hier vit à son tour son pays occupé. Dans un port de Kiel, on retrouva les deux dieppois, le ROUEN et le NEWHAVEN. Le paquebot avait sérieusement changé d'aspect. Les allemands l'avait en effet transformé en navire de recherches scientifiques et il était muni d'appareils perfectionnés d'une grande valeur. Un équipage dirigé par le Capitaine LETESSIER en prit possession pour le ramener à Dieppe. Après avoir bravé une nouvelle fois les champs de mines, le ROUEN faisait une dernière entrée triomphale entre les jetées de son port d'attache le vendredi 12 octobre 1945.
On espérait revoir le paquebot, quelques mois plus tard, fréquenter avec sa légendaire assiduité, la ligne DIEPPE-NEWHAVEN...
1945/1949 - LA FIN DU ROUEN
ET DU NEWHAVEN
Le mauvais état du
ROUEN ne permettra pas au navire de "rependre du service". Finalement, il
sera conduit dans un port voisin, au Tréport, où l'on put encore le voir
en mai 1949, rongé par la rouille, dans un des bassins intérieurs. La lente mais
certaine agonie de l'un des plus beaux navires de la Trans-Manche au
départ de Dieppe. Pourtant l'intérieur "luttait" contre l'issue fatale
qui s'approchait. En effet, rien n'avait été démonté à l'intérieur et le
ROUEN attendait que l'on statue définitivement sur son sort. La
SATEIC en était alors le propriétaire.
Le NEWHAVEN, son frère de ligne avait été vendu à une entreprise
de démolition et avait été emmené à Gand en Belgique pour y finir
à la "casse".
Le ROUEN allait-il subir la même fin ? Il avait été envisagé un moment de le transformer en cargo, mais son état ne le méritait pas selon certains avis ! Finalement, il disparaîtra à son tour pour n'être qu'un magnifique souvenir, bien vivant dans l'esprit de certains Dieppois... Quelques normands connaissent donc son histoire, tels que Peter BAILEY ou Claude FERON. Enfin d'autres ont voulu en savoir plus sur ce navire en sollicitant le GRIEME.
ROUEN -
DIEPPE...
UNE HISTOIRE DE
FAMILLE
Pour conclure cette histoire, il semble intéressant de rappeler la question initiale qui a déclenché la rédaction de cette fiche :
"Pascal, aurais-tu quelque chose sur le ROUEN ?" Euh... ben... bien non ! A vrai dire, nous n'avons rien sur le ROUEN ! Mais qu'à cela ne tienne, lançons les recherches ! L'idée était déjà en train de faire son chemin dans l'histoire, un clin d'oeil du destin... ou un hasard total ? |
Les recherches et les contacts pour élaborer ce document a permis de réveiller l'histoire. L'histoire d'un superbe navire, le ROUEN, qui fit la fierté des Dieppois.
Mais le hasard de la question a également réveillé la mémoire d'un membre de la famille de ROTOMAGUS. Histoire personnelle, certes, mais aussi histoire collective, car ce dieppois, Léon BOYENVAL, marin au courage sans faille qui fera parler de lui par son dévouement et sa bravoure.
Histoires d'hommes, histoires de gens de mer, faites de fortunes diverses, de destins tragiques, mais surtout de dévouement absolu pour sauver des vies humaines.
Ainsi, nous vous raconterons dans une prochaine fiche, comment Léon BOYENVAL, sauveteur des marins en difficulté, perdra la vie en sauvant celles d'autres hommes lors du naufrage du voilier GLOIRE A MARIE.
HISTOIRE PASSEE... MEMOIRE
D'AUJOURD'HUI !
(Photo de la plaque commémorative de l'église de Notre Dame de Bonsecours - Hauteurs de Dieppe)
EXTRAITS DE PRESSE A
PROPOS DU ROUEN
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(Reproduction interdite sans autorisation du
GRIEME)
CARACTERISTIQUES
TECHNIQUES
Accéder à la fiche technique
du ROUEN, cliquer ici
REMERCIEMENTS
Aux Corsaires
d'Ango
pour
leur abondante documentation mise gracieusement à disposition
A Pascal
ROUSSEL
pour sa
question initiale
et aux
BIBLIOGRAPHIE - A LIRE A
VOIR
"la
Chouine" Jacques Lafosse,
"La
longue histoire de la ligne Dieppe-Newhaven" Claude Féron
"L'histoire de la ligne Transmanche" Peter
Bailey et Claude Féron
Numéro hors série des Informations Dieppoises "Les grand
naufrages du XXe siècle à Dieppe"