LE YATAGAN
Mise
à jour
25-Avr-2013 15:47
Sources : LA
SAGA DES EPAVES DU PAYS DE CAUX TOME 2
(Page
avec séquences
vidéo haut débit hautement recommandé)
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Dans la nuit du 2 ou 3 décembre 1916...
Le Yatagan au mouillage (Avec l'aimable autorisation des Editions Marius Bar de Toulon)
Quelques mots à propos de la signification du mot "yatagan". En Turquie, il s'agit d'un sabre dont la lame, très tranchante, est incurvée au niveau de la pointe. Si l'on porte un regard sur la forme du torpilleur on reconnait l'aspect très effilé et l'on peut imaginer aisément le rapport entre le couteau turque et la forme du Yatagan.
LE NAVIRE
Le Yatagan lancé en mars 1900 achève sa carrière par une nuit calme de l’hiver 1916...
Les essais du Yatagan furent laborieux. Très marin, ces qualités nautiques ne furent jamais critiquées. L’augmentation du nombre de chaudières (de 2 à 4) permettait une navigation plus économique. Ce navire avait un aspect robuste avec un avant droit et l’arrière largement assis des torpilleurs de haute mer type Normand. Construit en tôle et cornières d’aciers à haute résistance, la coque du navire est divisée en 10 compartiments étanches par 9 cloisons. Les machines au nombre de deux trouvent place dans la partie centrale au niveau des compartiments 5 et 6 et ne communiquent entre elles que part une cloison étanche.
L’équipage se trouve logé à l’avant du bâtiment alors que les officiers et commandants se situent à l’arrière, juste après les machines.
Une partie des soutes à munitions de 47 mm se trouve logée sous ces cabines.
La puissance normale de ces contre torpilleurs est de 2850 chevaux et passe à 5700 chevaux pour une vitesse de 20 nœuds. Ils embarquent 37.6 tonnes de charbon pour un rayon d’action de 2300 milles à une vitesse de 10 nœuds. En vitesse maximale, ce rayon d’action passe à 193 milles soit 10 fois moins.
Tels sont, dans les grandes lignes, ces petits bâtiments qui semblent concilier heureusement l’armement des contres-torpilleurs avec les dimensions réduites des torpilleurs. Ce qui leurs permettaient certainement de remplir, l’un ou l’autre des rôles selon les circonstances dans lesquelles ils avaient à opérer.
Le Yatagan - D.R.
LES ACTIVITES DU YATAGAN
De 1900 à 1909, il fût affecté dans l’escadre du nord à Brest, il y restera jusqu’en 1903. Il passe ensuite à la défense mobile de Cherbourg avant d’être désarmé en 1909. Puis en 1910, il est détaché à la 2éme flottille de La Manche et de la Mer du Nord.
En 1911, il est remis aux torpilleurs de Cherbourg jusqu’en 1913 et en 1914, le 25 mars faisant fonction de garde pêche sur la côte boulonnaise, il vint donner de son étrave dans le flanc tribord du bateau de pêche St François d’Assise. Il pénétra de plus d’un mètre dans la coque du voilier, mais grâce à la présence d’esprit du comandant du Yatagan, se gardant bien de faire marche arrière, une réparation de fortune put être faite.
LA GUERRE 1914-1918
Le Yatagan aux environs du Havre - D.R.
Au début de la guerre, il fût nommé bâtiment de commandement de la station Manche et de la Mer du Nord. Puis, en 1915, bâtiment de commandement de la 2 ème escadrille de patrouille. Ses patrouilles de recherches et de surveillance le conduisait à Dunkerque, Boulogne, Dieppe, Le Havre, Fécamp, Calais, Cherbourg, ect...
Il fût considéré en campagne de guerre du 2 août 1914 au 3 décembre 1916, date de sa perte.
LA PERTE DU YATAGAN
Le Yatagan - Collection H.Laurent
En croisière de la Pointe d’Ailly au nord de la Pointe d’Antifer, le long des lignes de harenguiers, il fut abordé dans la nuit du 2 au 3 décembre 1916 à 02 h 40 du matin, à 5 mètres environ de l’arrière tribord par le transport anglais à vapeur Teviot (transport de chevaux) qui se rendait à Dieppe.
La vitesse du Yatagan, au moment de l’abordage, était de 8,5 nœuds. Le bâtiment coula en 15 minutes se couchant sur bâbord, à environ 10 milles de Saint Valéry en Caux, à la position (selon le bâtiment anglais abordeur) de 50° 2’ ¼ de latitude Nord et 0° 40’ ¾ Est de longitude.
Au moment précis où le bâtiment coula, une explosion fut entendue. La navigation sans feux et la brume furent les causes de l’accident. Le Lieutenant de vaisseau Bousses, broyé et noyé dans sa cabine, coula avec le bâtiment. L’enseigne de vaisseau Duhamel fut blessé. Le Lieutenant de vaisseau Berry, second du bâtiment, évacua le navire, le dernier, 30 secondes avant sa disparition.
Tous les membres d’équipage furent sauvés par le torpilleur anglais H.M.S. P 12 du Lieutenant Commander Jauncey qui escortait le Teviot.
LA DECOUVERTE DU YATAGAN EN 1999
Le Yatagan - D.R.
Lorsqu’en 1999, Michel DELACROIX dit "L' Nain", Franck RICHEZ et Christian L partent, comme ils leurs arrivent fréquemment, «décrocher un chalut» suite à un appel d’un armateur local, ils sont loin de penser qu’ils vont remonter de cette plongée, une part d’histoire d’un bâtiment perdu depuis depuis 83 ans. Pourtant c’est ce qu’il arrivera.
La plongée permettra à l’armateur de retrouver son bien et laissera aux 3 amis de l’époque, l’envie de revenir plonger sur cette découverte.
Ce qui ne tardera pas, et ce jour là, Michel mettra la main sur un des objets qui nous laisse tous rêver en temps que plongeur, la cloche du navire.
HIVER 2007 - LE YATAGAN REFAIT SURFACE
Le Yatagan - D.R.
Mars 2002 : un des membres du GRIEME, René TAMARELLE est contacté par l'un de ses ami qui lui confie avoir trouvé une épave, probablement ancienne et affirme qu'il s'agit du Yatagan. Tout amateur de "vieille carcasse" ne peut rester insensible à cette annonce et aussitôt une série de questions du style, quoi, qui, où et comment vous pouvrez être certain que c'est bien le Yatagan ? Et son ami de lui répondre.... "C'est simple, nous avons trouvé la cloche". K.O. par cette annonce, René n'en croit pas ses oreilles et c'est le début d'une nouvelle aventure.
Quelques semaines plus tard, alors que René TAMARELLE s'affaire sur son bateau, un homme, Michel DELACROIX, l'interpelle et lui demande s'il est bien un ami de Franck RICHEZ. René de lui répondre par l'affirmative. Un échange entre les deux hommes et se termine par l'ouverture d'une sorte d'une malle pleine de trésors, un simple coffre de voiture,
Et là, surprise ! Une cloche, de couleur vert de gris, abîmée en sa partie supérieure laisse apparaître la première lettre d’un nom, un Y, le bas des lettres 2, 3 et 4 et la terminaison G A N. Le Yatagan venait de refaire surface !
"Non tu la prends, je suis sûr que tu en feras quelquechose de bien ! " (Sorte de testament.... comment l'envie de transmettre une valeur... un symbole). Quelques mois plus tard ce généreux donateur disparaissait en léguant ce précieux objet aux yeux de tous.
A gauche la cloche du YATAGAN et à droite celle du Berkeley
Clôche offerte par René TAMARELLE au Chateau-Musée de Dieppe
avec l'accord des membres de l'ensemble de la famille de Michel DELACROIX
Crédit Photo R. TAMARELLE
Alors que dire après un événement pareil ! Que si tous les indices permettant une identification pouvait un jour refaire surface de la sorte, c’est notre patrimoine qui s’en trouverait enrichit.
SON INVENTEUR NOUS QUITTE
SA MEMOIRE RESTE...
Il faudra encore patienter deux années pour qu’un petit nombre d’entre nous puisse découvrir cette épave afin de mieux vous en parler. Alors laissons nous aller à une plongée sur ce navire oublié de tous ou presque et cap au 300 !
9 h 00 du matin, nous franchissons les jetées du port de Dieppe à bord du "Manatee". Il gèle blanc mais la journée s'annonce radieuse et très ensoleillée en cette fin de mois de novembre 2004.
René est à la barre et nous nous (Stéphane NOVICK et moi )réfugions prés de lui au chaud dans la cabine de pilotage. La mer est belle. Nous filons à bonne allure vers l'objectif que René s'est fixé aujourd'hui pour nous faire plaisir. Il nous emmène plonger sur une épave mythique qui fait beaucoup parler d'elle dans la région. Une épave que tout le monde dit avoir "plongé", mais que peu de personnes connaissent vraiment, pas même nos amis anglais, c'est vous dire !
Nous nous réchauffons en avalant un petit café brûlant, accompagné d'un bon vieux calva comme on en trouve plus guère. René nous narre les dernières infos recueillies sur ce contre torpilleur de la première guerre mondiale, le "Yatagan", qui escorta M. Loubet, Président de la république française lors de son voyage en Russie en mai 1902.
A mon tour, je leur présente une première approche, à l'aide d'un croquis, de ce que devrait être l'épave au fond d'après les renseignements techniques et les plans de construction de ce navire, ainsi que de l'expérience acquise au fil de nos plongées et observations dans ce domaine. Il ne devrait rester que les 4 chaudières, les 2 moteurs triple expansion à vapeur en vis à vis mais pas dans le même alignement, les 2 arbres d'hélices et en prime, l'armement, les munitions et le charbon de chaque coté de l'épave.
Là, René m'arrête dans mes élucubrations et me dit : «Oui, c'est presque ça, mais tu verras par toi-même. Elle ne repose pas debout comme sur ton croquis, mais couché sur le coté »
Nous arrivons sur site , René nous place en main de maître, fort de sa longue expérience, "pile-poil" sur l'épave, là où il a voulu que nous soyons pour notre confort et pour aussi, préserver l'épave du ratissage de l'ancre. Nous nous préparons tranquillement, sur la plage arrière du "Manatee".
Stéphane et moi partons les premiers, René plongera après nous. La descente s'effectue avec une certaine fébrilité, dans une eau très claire car déjà descendue à une température de 10°. On est "vernis"… à -22 m, j'aperçois déjà les contours de l'épave devant moi.
Il y a au moins 15 m de "visi". Un rapide coup d'œil pour vérifier le mouillage de l'ancre. Bien placé, le René ! Rien à redire, on est en bout d'épave avec un léger courant qui nous ramènera au mouillage. Mon objectif : parcourir l'épave pour bien la "saisir" et la coucher sur le papier comme je l'ai observé et ressenti. C'est parti ! Un simple regard à Stéphane suffit pour lui faire comprendre qu'on y va. Je m'élève légèrement, de façon à voir les différents éléments de l'épave au fur et à mesure de notre progression et recherche la première chaudière. Facile avec cette vue imprenable, la voici couchée sur tribord, éventrée, les faisceaux des tubes d'eau arrachés certainement par l'explosion de celle-ci entendue lors du naufrage.
Une pensée quand même pour les non initiés qui ne manqueraient pas de passer devant sans la reconnaître au regard de son état. Par contre, la suivante parle mieux. Elle repose dans la même position, dans le même axe, intacte, en forme de triangle, ce qui est la caractéristique des chaudières à tubes d'eau de l'époque, servant dans la marine de guerre, en regard de leur taille et de leur performance par rapport à une chaudière classique à tubes de fumée.
J'entrevois aussitôt derrière, le vilebrequin du premier moteur avec ses bielles et ses cylindres ensablés, caractéristique des machines à vapeur triple expansion. L'arbre d'hélice se retrouve donc à environ 2 mètres au-dessus du niveau du sol, rapidement rejoint par le deuxième arbre qui s'échappe du moteur suivant situé plus bas que le précédent. De part et d'autre des moteurs gisent les blocs de charbon reconstitués, comme sur "l'Espingole", en Méditerranée, mais la carcasse de l’épave en moins.
Pas de squelette, donc peu de facilité à détecter depuis la surface ! Ne reste plus que la tripaille au sable, par -37 mètres de fond. Je file le long des deux arbres d'hélices qui, se touchent presque, semblant remonter vers la surface, mais replongeant aussitôt en une courbe gracieuse par-dessus des tas de munitions jonchant le sable blanc. Stéphane est plus bas, longeant l'épave et comptant les rares hublots.
Un chalut de belle taille l'a masqué à ma vue un moment, mais je le retrouve avant d'atteindre ce qui reste des hélices, des moignons en forme de cône, comportant les vestiges de pales en bronze.
Le chalutage a vrillé les arbres du fait de l'absence de coque, et rompu les pales fragilisées par leur long séjour dans l'eau salée . Nous sommes bien sur la poupe du bâtiment.
Demi-tour et déplacement en "zigzag" sur les restes du "Yatagan". Nous continuons à observer tous les éléments, tout en faisant route vers le mouillage situé donc à l'avant. Il ne nous faut pas trop tarder, car René a le droit lui aussi de profiter de ces conditions idéales de plongée. Je recherche à l'avant la trace des chaînes des ancres du Yatagan… pas moyen de mettre la main dessus ! Aucune trace d'écubier…
La cassure semble s'être produite au niveau du canon avant, introuvable lui aussi, malgré la présence d'obus et de caisses d'obus de gros calibre. Il y a bien les restes d'un gros projecteur, quelques éléments et pièces que l'on trouve sur une passerelle, mais pas de trace de l'étrave, ou de la partie avant.
Je fais signe à Stéphane que la plongée est terminée et qu'il est temps d'entamer la remontée, celui-ci acquiesce. C'est au tour de René de s'immerger et c'est avec impatience, au regard de nos "trognes ravies", qu'il s'élance à son tour…
Journée inoubliable, un chaud soleil presque printanier, une mer à chaque fois plus belle et toujours renouvelée… de moments que l'on voudrait éternels. Un chalutier faisant route vers Dieppe passe à quelques encablures, accompagné par les vols majestueux de Fous de Bassan dans son sillage. Il est temps de rentrer à Dieppe, savourer un délicieux pot au feu pour clôturer en beauté cette magnifique journée passée en mer.
Dieppe le 25 novembre 2004 - Michel TORCHE
Il était difficile de garder sous silence les derniers écrits de l’inventeur de cette épave. Son meilleur ami Franck RICHEZ écrivait ces quelques lignes, l’an passé, lorsque "L'Nain" nous quittait : "Nous avons effectué des centaines de plongées ensemble, mais celle du Yatagan restera dans ma mémoire. Je revois ta joie lorsque tu as découvert cette cloche, je nettoyais celle ci avec mon couteau pour déchiffrer le nom de l’épave encore vierge. A peine, j’ai eu le temps de dire « YATA » que tu as hurlé Yatagan. Une épave dont tu parlais souvent, et tu l’as trouvée".
Salut Miche, tu seras toujours présent lors de mes plongées"
Franck RICHEZ
Une belle histoire d’amitié qui en appela bien d’autres et que l’on prend plaisir à vous raconter.
Torpilleurs de type du Yatagan dans le port du Havre - D.R.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
(Le Yatagan "croqué"
par Michel TORCHE - GRIEME)
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(Pique, Epee, Framee, Yatagan, Espingole), le type Framee étant lui même un dérivé de la série Durandal |
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Achevé le 23 juillet 1900 Armement définitif le 11 septembre 1900 |
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319,10 (charge normale) 347,82 (pleine charge) |
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Division en 10 compartiments étanches par 9 cloisons |
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Surface de grille totale de 14,8à m2 et surface totale de chauffe de 672,86 m2 4 cheminées 2 hélices |
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puis 4 officiers et 58 hommes |
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6 canons de 47 mm, 3 de chaque bords 2 tubes lance-torpilles aériens pour torpilles de 381 mm, situés sur le pont l’un au milieu, l’autre à l’arrière projecteur Mangin |
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2300 milles à 10 nœuds |
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L'ESPINGOLE LE SISTER SHIP DU YATAGAN
Voir la fiche du GRIEME sur l'ESPINGOLE
SEQUENCES PHOTOS ET VIDEOS
Diaporama noir et blanc à visionner ci-dessus
(Veuillez patienter pendant le chargement)
Diaporama couleur sur le Yatagan
Retrouvez ci-dessous plusieurs vidéos dont certaines réalisées par le GRIEME. A souligner le reportage de France 3 Haute Normandie piloté et organisé par le GRIEME qui a souhaité promouvoir la plongée subaquatique en Manche-Est. Cette opération a été réalisée avec le soutien logistique du PVCA qui a mis à disposition son navire, leur unité "alu", Narcose.
Le GRIEME remercie chaleureusement le PVCA pour leur contribution active à la découverte des épaves du littoral seino-marin. Lors du tournage de l'équipe de France 3 Haute-Normandie, plusieurs adhérents du PVCA ont été interwievé. A noter que pour l'occasion, François Mathieu, Président Adjoint du PVCA avait sollicité la présence de Marc Van Espen, un spécialiste belge des épaves sous-marines. Le PVCA reçoit régulièrement de nombreux plongeurs désireux de découvrir les richesses sous-marines de la Côte d'Albâtre.
Visionner les vidéos du Yatagan par le GRIEME et FRANCE 3 HAUTE NORMANDIE
(Séquence vidéo haut débit hautement recommandé)
(Vidéo 1 GRIEME Haute Définition version longue) Haut débit ADSL indispensable |
(Vidéo 2 FR3 Haute-Normandie) Haut débit ADSL souhaité |
(Vidéo 3 GRIEME) Haut débit ADSL souhaité |
(Munitions du Yatagan et
chadburn du HMS Derwent)
© Photos GRIEME - Reproduction interdite
Photos GRIEME - François Mathieu
Objectifs, filtres, visibilités qui différent selon les plongées et selon le photographe
LECTURE A PROPOS DU YATAGAN
LOCALISER LE YATAGAN
Position en WGS84 :
50° 0' 653 N
0° 36' 668 E
9 miles de la côte
Mise à l’eau la plus proche : Saint-Valery en Caux (9 miles)
L'un des clubs plongeant régulièrement le Yatagan est sans conteste le PVCA. Les autres structures de Fécamp ou Dieppe ne se rendent que très rarement sur ce site, compte tenu de l'éloignement. Il est également possible que, de temps à autres, des clubs havrais ou britanniques visitent le Yatagan.
Concernant la sécurité et comme indiqué dans certaines de nos fiches épaves, le caisson hyperbare le plus proche était bien celui du Havre. Malheureusement ce dernier est désormais et définitivement hors d’usage (A priori, pas de budget pour le rénover). Il ne sera probablement jamais remis en service. De ce fait, en cas de nécessité, l'organisation des secours (CROSS) oriente les victimes vers Cherbourg ou Lille. (A méditer, compte tenu de la distance, même en hélicoptère).
CREDITS PHOTOS ET REMERCIEMENTS
Collection Marius BAR
Collection H.Laurent - Port Louis (D.R.)
Collection A.BOUGAULT - (D.R.)
Collection I.LASSAGUE - (D.R.)
PVCA
Reproduction des documents interdite sans autorisation
REMERCIEMENTS SPECIAUX
Famille de M.DELACROIX
Frank RICHEZ
René TAMARELLE (Corsaire d'Ango)