Le loch est un instrument ancien, imaginé au début du XVI ème siècle, servant à mesurer la vitesse de déplacement d’un navire et éventuellement la distance parcourue.
Il est constitué d’une
pièce de bois plate en forme de secteur de cercle, lestée
pour flotter verticalement, et fixée à l’extrêmité
d’une ligne de manière à rester perpendiculaire à
celle-ci.
Du bateau, un coup sec sur la ligne
suffisait à déficher la cheville par laquelle se termine
l’une des 3 fixations, obligeant le loch à flotter à
plat, ce qui permettait de le haler à bord.
La ligne est enroulée
sur une mouline (dévidoir).
Quand le loch est jeté
à la mer, il reste fixe dans l’eau, verticalement, et à mesure
que le navire s’éloigne, la ligne étalonnée se déroule
d’une quantité correspondante
La longueur rapporter au mille
marin (1852 m) est dans le même rapport que la durée
d’écoulement d’un sablier relativement à l’heure.
Ce sablier, appelé « ampoulette » compte des intervalles de temps de type fixes et la longueur de ligne filée pendant chacun de ces intervalles mesure la distance parcourue.
Soit 0,5144 m par seconde. Ampoulette de période de 28 secondes Une de 14 secondes était utilisée pour les vitesses supérieures à 8 noeuds. |
Loch à hélice et Loch à pression
Le premier est fixé à
un câble de 100 m qui transmet la rotation à un volant qui
entraîne une aiguille mobile devant un cadran gradué. Le second
est sous la coque (tube de Pitot) enregistre la pression dynamique
lors du déplacement du navire sur le principe que la pression augmente
proportionnellement au carré de la vitesse.
Et
le DGPS alors ?
Patience,
il naîtra bien plus tard !