Sirène du passé, cette statue fût
immergée sous le règne de Louis II de Bavière
dans le lac de Badersee au
XIXème siècle
Le logo de notre association s'inspire de cette sirène et de son histoire méconnue
Notre objectif mettre
en lumière l'histoire passée des épaves de la Côte d'Albatre, et d'ailleurs
!
Découvrir une partie de l'équipe à travers
une vidéo (Le magazine de la mer) réalisée par FR3
Normandie
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QUI
SOMMES NOUS EN QUELQUES MOTS ? |
NOS OBJECTIFS |
Un en Normandie (76) |
NOTRE ZONE D'ACTION et INTERVENTION La Manche-Est naturellement car c'est la région de naissance du GRIEME. La Méditerranée-Est car l'un de nos membres y réside.... Le Monde Entier, car il ne vous aura pas échappé que les deux dernières lettres du nom de notre association sont M.E. comme Monde Entier. Nous ne nous interdisons donc pas d'aller tout autant vers la Bretagne, que l'Océan Indien, tout comme vers les Antilles ou le nord de l'Ecosse, le Pacifique, etc... etc... non pour marcher sur les traces "des autres", mais tout simplement parce l'un ou plusieurs de nos membre(s) souhaite(ent) y raconter une épave, une plongée, une expérience... c'est aussi simple que cela ! |
NOTRE HISTOIRE COMPLETE
DES PLONGEURS HISTORIENS ?
Le GRIEME est né de la volonté de 12 personnes à vouloir créer une association culturelle se fixant comme objectif de faire connaître, développer et favoriser, par tous les moyens, les activités relatives à la recherche, promotion et valorisation des épaves subaquatiques où qu’elles se situent. Un certain nombre de ses membres oeuvrait déjà très activement au sein du Comité Départemental de la FFESSM (1) dans la Commission Archéologie du Comité Départemental 76. D’autres étaient adhérents de clubs de plongée dans la région rouennaise, comme « Les Aquanautes Normands» ou le « GCOB » et enfin le dernier protagoniste était un «ancien des Chantiers de Normandie», site de construction navale niché en aval de Rouen.
UN LOGO - EMBLEME SYMBOLE ENTRE LA MER, LA TERRE ET LES HOMMES
La représentation graphique d'une association est souvent chose délicate à élaborer.
Nous avons souhaité, à travers le choix de notre identité visuelle, porter la dimension de la Normandie, région d'origine de notre groupe.
Au delà de la localisation géographique, nous avons repris à notre compte l'une des composantes d'un ancien emblème de la ville de Dieppe, à savoir la sirène. Personnage mythique par excellence, la sirène illustre parfaitement bon nombre de symboles humains, de drames maritimes et fait partie de l'imagerie populaire, autant de valeurs que le GRIEME souhaitait porter.
Il ne suffisait plus que d'apposer quelques lettres pour asseoir définitivement notre dénomination garantissant résolument identification et même évolution vers d'autres horizons ! Le résultat sera ce premier logo que nous avons porté pendant de nombreuses années.
En 2013, il nous a semblé opportun d'évoluer vers uen nouvelle forme, de nouvelles couleurs, un graphisme légèrement modifié, tout en gardant l'esprit initial de notre image. Nous vous présentons ci-dessous, les derniers élements de la déclinaison graphique de notre groupe.
NAISSANCE DU GROUPE
C’est le projet DEODATA, du nom d’un voilier construit aux Chantiers de Normandie sous le nom de QUEVILLY, qui allait être l’accélérateur de la fondation de notre groupe. Une sortie «plongée sur épaves » organisée par la Commission Archéologie du CD 76 allait faire se rencontrer une grande partie des membres qui constituent le GRIEME d’aujourd’hui.
Après une journée fort réussie à plonger sur le HMS BERKELEY, les contacts se nouent et au cours d’un échange avec les organisateurs, un défi est lancé « Et vous les Aquanautes, si vous recherchiez le QUEVILLY » ? Sitôt dit, sitôt fait, les investigations démarrent. Après plusieurs mois d’enquête et de rencontres, nous annonçons fièrement avoir retrouvé la trace du QUEVILLY (DEODATA) quelque part en Mer du Nord. Qu’à cela ne tienne, il faut maintenant vérifier cette hypothèse. C’est en Septembre 2000, que nous localisons formellement ce trois-mâts barque. Une Expédition en Grande-Bretagne, est « montée », grâce à différents sponsors. Nous nous rendons au large de l’estuaire de la rivière Humber afin de plonger et identifier le QUEVILLY qui repose depuis des années au fond de la Mer du Nord.
Ce voyage, préparé de longue date, est l’occasion de rencontrer et d’intégrer à notre groupe, Frédéric DAVID, auteur du livre « LE QUEVILLY, le dernier pétrolier voilier aux Editions SUTTON ». Avec l’appui logistique des "divers" britanniques, et plus particulièrement de Kévin SMITH, notre groupe "plonge" et identifie formellement l’épave du DEODATA (Don de Dieu) et lève définitivement le mystère qui pesait sur sa localisation.
Ainsi se termine de manière particulièrement positive, notre première opération d'envergure.
Fort de ce succès, et dans la perspective d’une autonomie totale vis à vis de nos clubs respectifs et de la FFESSM, nous créons le GRIEME (Groupe de Recherche et d’Identification d’Epaves de Manche Est). La précision géographique de notre association reposant naturellement sur la région d’appartenance des 12 membres fondateurs. Nous verrons ultérieurement que la terminaison de l’acronyme G.R.I.E.M.E. peut tout aussi bien se transformer en Méditerranée Est ou pourquoi pas en Monde Entier, aux rêveurs rien d’impossible n'en déplaise à ceux qui estiment que les épaves "leur appartiennent".
En décembre 2000, notre association culturelle, type loi 1901, est désormais officielle. Nous procédons à la rédaction et au dépôt de nos statuts en préfecture de Seine-Maritime. Ainsi s’ouvre à nous la perspective d’une indépendance totale vis à vis de toute structure associative et/ou fédérale avec laquelle la majorité de nos membres avait des divergences de vue quant à la plongée sur épaves contemporaines.
C’est donc un groupe soudé et très déterminé qui s’engage dans la mise en œuvre des principaux concepts du GRIEME décrits dans nos statuts. En tant qu’amateurs et bénévoles nous érigeons en principe de base la devise suivante « Ne pas se prendre au sérieux tout en étant sérieux et en se faisant plaisir ».
Dès nos premières réunions, nous découvrons que les têtes « fourmillent » d’idées qui ne demandent qu’à émerger. C’est alors que nous hiérarchisons les réalisations potentielles. Les rôles sont attribués en fonction des envies, des compétences, des disponibilités de chacun. Les projets « pleuvent » ; élaboration de listes d’épaves potentiellement intéressantes, programmation de réunions d’information tous azimuts, démarche vers les médias locaux et nationaux, réalisation d’un site internet vitrine de nos activités, rédaction d’ouvrages sur les épaves, interventions diverses pour le compte d’entreprises, d’autres associations ou de collectivités locales, recherche de partenaires financiers privés ou institutionnels. La liste ne s’arrête plus ! Seule, la limite du temps à consacrer à ce vaste programme, se révèle être un obstacle. Bien entendu, l'axe majeur du travail de notre groupe s'articulera sur la recherche et l'identification des épaves sur la Côte d'Albâtre.
Si nous repartons tous avec une mission et un but, il n’en demeure pas moins que nous ne sommes ni seuls, ni isolés. En effet, nous décrétons que notre principe de fonctionnement de base sera axé sur l’utilisation d’internet et de la messagerie électronique. C’est alors que s’engage d’incroyables échanges de courriels qui s’amplifient selon les sujets abordés et la motivation des protagonistes. A ce jour, notre mode d’échange est toujours le même. Gare au « Griemeux » qui ne consulte pas sa messagerie pendant quelques jours !
Suite à nos différentes mésaventures dans les structures respectives antérieures à la création du GRIEME, nous actons un principe de base essentiel au fonctionnement de notre groupe. En effet, tous nos membres sont égaux et disposent des mêmes prérogatives. C’est ainsi que chacun d’entre nous peut se prévaloir du titre et rôle de président et chaque voix compte autant que celle de tout autre membre. Si ce choix peut paraître anecdotique, il place l’ensemble d’entre nous sur un pied d’égalité qui nous paraît essentiel à un fonctionnement harmonieux, motivant et ne laisse ainsi personne « sur le côté ». Bien évidemment, d’un point de vue légal, nous disposons de la constitution administrative ad hoc relative aux exigences de fonctionnement d’une association de type loi 1901. Cette organisation n’est cependant pas celle qui est mise en avant dans notre quotidien.
Le reste de nos statuts s’attachent également à fixer quelques autres règles toutes aussi « particulières » ! Ainsi structuré, c’est avec détermination que le GRIEME se met en mouvement.
PLONGEES DANS LE PASSE
Très vite, nous « montons »
notre seconde opération d’envergure qui durera plusieurs années. Tout
commence lors de notre première expédition en Grande-Bretagne
pour rechercher le DEODATA/QUEVILLY. L’un de nos membres évoque la
présence probable d’un fameux navire. Il s’agit du destroyer LA
COMBATTANTE (initialement nommé HMS HALDON). Ce navire
est emblématique des FNFL (2). Le bâtiment a été remis
par les britanniques à la marine française du général De Gaulle
pour combattre l’ennemi allemand. Il se trouve que LA
COMBATTANTE a sévi, entre autre, en Normandie en
coulant notamment l’UJ 1433, épave bien connue des plongeurs de
Seine-Maritime.
Mais l’histoire de ce navire ne s’arrête pas
à ce fait de guerre. LA COMBATTANTE prend une part très active aux
combats contre les allemands et redoutée par la Kriegsmarine.
Fait notable, c’est sur LA COMBATTANTE que le Général De
Gaulle fait son retour vers la France après quatre années d’exil en
Angleterre. Le destroyer dépose le Chef des
Forces Françaises Libres sur la plage de Courseulles sur Mer
d’ou le Général partira pour prononcer le fameux discours de
Bayeux.
LA COMBATTANTE sombre
au large de l’estuaire de rivière Humber (Nord Est de
l’Angleterre) dans la nuit du février 23 février 1945 en
sautant sur une mine magnétique immergée par les allemands. Ce naufrage est
terrible et fait de nombreuses victimes. D’autres, plus chanceux, s’en sortent
dont Jacques ZANG (Officier radio) qui devient un
interlocuteur privilégié du GRIEME, toujours prompt à nous
communiquer toutes les informations dont il dispose avec le souci du détail et
de la précision. L’Amiral de réserve ZANG se révèle être bien
plus qu’une source d’informations. Il est en quelques sorte notre
«conseiller militaire» mais aussi celui qui fait ouvrir de
nombreuses portes dont celles de la « ROYALE ».
La recherche d’information et la constitution du dossier de LA COMBATTANTE nous donne également l’occasion de rencontrer d’autres personnages dont le parcours force l’admiration. Citons tout d’abord Eddy FLORENTIN, spécialiste de la seconde guerre mondiale et plus particulièrement de la Bataille de Normandie. C’est grâce à cet auteur que nous pouvons reconstituer une partie du parcours des marins de LA COMBATTANTE que l’écrivain retrace dans son imposant ouvrage « LES REBELLES DE LA COMBATTANTE ».
Comment ne pas citer également l’Amiral Brac de La Perrière, Président du Comité du Débarquement de Courseulles sur Mer, élu local, qui est d’une aide très précieuse pour le GRIEME. Enfin, il est impossible d’oublier François CORBASSON, Marcel MULARD du Tréport, Louis HARRE de Rouen que nous avons eu la chance de rencontrer ainsi que tous ceux qui ont servi sur LA COMBATTANTE.
Ainsi, d’aides en connaissances, de dossiers en recommandations nous avons l’immense chance de pouvoir bénéficier de la collaboration de la Marine Nationale.
En effet, à plusieurs reprises, nous organisons différentes campagnes de recherche et d’identification de LA COMBATTANTE en combinant les travaux du GRIEME, les indices et témoignages de Jacques ZANG, la participation de nos amis anglais dirigés sur zone par Kévin SMITH et enfin les moyens lourds de deux chasseurs de mines, le CAPRICORNE et le PEGASE. Nous accomplissons trois expéditions, une civile et deux militaires (avec des membres du GRIEME) qui nous permettent une collaboration visant à localiser les vestiges de LA COMBATTANTE. Si l’arrière a été formellement identifié par notre groupe, nous déplorons de n’avoir jamais trouvé l’avant, malgré les moyens exceptionnels et ultra sophistiqués mis à notre disposition par la Marine Nationale.
Semi succès, semi échec, quoi qu’il en soit, nous considérons que c’est une réussite totale sur le plan humain, mais également sur la manière de travailler, de mener des recherches et de les mettre en œuvre « in situ ». Nous apprenons à formaliser une démarche d’investigations et nous structurons nos recherches selon un mode plus technique.
Parallèlement au travail sur LA COMBATTANTE qui nous a beaucoup mobilisé, nous avons également engagé l’écriture des tomes 1, 2 et 3 de LA SAGA DES EPAVES DE LA COTE D’ALBATRE, ouvrages dans lesquels nous retraçons certaines histoires de naufrage dont celles du QUEVILLY et de LA COMBATTANTE. Notre groupe se consacre actuellement à la rédaction du tome 3 de « LA SAGA ».
Au delà de l’édition d’ouvrages, le GRIEME créé un site web sur lequel nous publions régulièrement des informations sur nos activités. Les fiches épaves occupent une place prépondérante sur cet espace. Là aussi, c’est un travail de recherche, de collecte important qui nécessite des heures de plongées, de nombreux passages dans les bibliothèques, musées, archives nationales ou internationales afin de dénicher les informations nécessaires à nos articles. Nous avons cependant le grand plaisir de voir la fréquentation de notre site être en constante augmentation et les témoignages ponctuels qui nous sont adressés sont autant d’encouragements à persévérer dans cette voie.
Ainsi, le GRIEME réalise progressivement un travail de de recherches permettant de mieux connaître les épaves de la Côte d'Albatre. Travail de première importance pour la Manche-Est puisqu'il va tout à fait dans le sens de l'inventaire méthodique de toutes les épaves du littoral français comme l'avait souligné le DRASSM via les propos d'Elisabeth VEYRAT lorsqu'elle évoquait plus particulièrement notre campagne de fouille sur le Saint-Simon. En effet, il faut noter que parmi les nombreuses épaves de la Côte d'Albatre (plus de 800), le Saint-Simon fait partie de ce qu'il est convenu d'appeler les biens culturels maritimes. (Voir Tome 2 de la Saga des Epaves de la Côte d'Albâtre).
Notre association contribue donc modestement et à sa mesure au développement de la plongée sur épaves en Seine-Maritime. Le nombre de clubs "installés" sur Dieppe est en constante augmentation passant de 2 à 3 dans les années 1990 à plus de 10 actuellement dont plusieurs clubs de la région parisienne. Le long du littoral haut-normand, d'autres clubs s'installent et partent à la rencontre des épaves de la Côte d'Albatre. Pour illustrer notre propos prenez quelques minutes pour lire cette anecdote racontée par un "ancien membre fondateur du GRIEME" et tout particulièrement révélatrice.
"Dans les années 90 quand je plongeais sur les épaves de Dieppe avec mes amis, ont ne rencontraient jamais personne sauf quelques pêcheurs par ci par là... En juillet de l'année dernière, alors que je me rendais sur le Daffodil pour plonger tranquille avec ma compagne, 14 bateaux de plongeurs, oui, oui, 14 car je les ai compté, étaient au mouillage ! Eh bien tu me croieras si tu veux, mais au lieu de pester après tout ce charivari et les mouillages qui s'emmêlent, les plongeurs qui remontent n'importe où, les appels de bateau à bateau et tout le t'tatsoin... J'en fus plutôt ému car c'était un peu la rançon de notre travail au sein du GRIEME que je percevais" |
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Si l’on examine notre champ d’action, il est évident que nous ne pouvons et ne voulons pas être appelé archéologues sous-marins. Nous n’avons nullement la vocation à effectuer des recherches sur les épaves antiques bien que nous ne nous interdisons pas de nous y intéresser. Pour illustrer ces propos, citons la collaboration que nous avons mené avec Anne et Jean Pierre Joncheray sur l’épave antique de Rabiou. En effet, deux de nos membres ont pris part à la campagne de fouille sur cette superbe épave qui repose dans la baie de Saint-Tropez. Ce n’est donc pas par manque d’intérêt que nous délaissons ce type de recherches mais uniquement parce notre cible reste globalement les épaves dîtes « contemporaines » et plus particulièrement celles de moins de 100 ans.
Si le domaine de l’archéologie « pure » n’est donc pas notre champ d’action, nous participons néanmoins aux journées du DRASSM (3). Ainsi, deux de nos membres étaient présents à la dernière manifestation de cet organisme qui s’est déroulée en avril 2008 au Musée du Vieux Marseille. A l’occasion, notre ami Jean-Pierre Joncheray présentait les premiers résultats des travaux qu’il mène en compagnie de son épouse Anne, sur le PROPHETE. Le GRIEME a également participé à ces fouilles puisque quatre de nos représentants sont venus assister JP Joncheray dans l’étude de cette épave au moteur si particulier. C’est en octobre 2007 qu’a débuté la première campagne de fouilles. Le principal du travail sous-marin consistant en la réalisation de dessins, croquis, désensablage à la « suceuse » des parties à étudier, et remontées d’objets pour identification. L’année 2008 va permettre de poursuivre les recherches sur la même épave. En Octobre, notre groupe sera de nouveau au rendez-vous pour de nouvelles fouilles passionnantes.
Après 8 années de fonctionnement, le GRIEME continue de mener ses activités avec la même passion et détermination. Certains membres fondateurs ont quitté l’association, de nouveaux l’on rejoint. Les objectifs de départ restent néanmoins les mêmes et nous avons élargis notre champ d’investigation puis que nous portons désormais un regard plus appuyé sur les épaves de Méditerranée et de Bretagne.
En s’amusant à jouer avec les lettres du sigle GRIEME, il est aisé d’associer les lettres ME à Monde Entier, ce qui nous a donné l’idée d’aller voir à l’étranger ce qui s’y passe. Ainsi, nous avons organisé plusieurs stage épaves en Egypte avec les sociétés H20 et DUNE. Scapa Flow a vu également débarquer les plongeurs du GRIEME tout comme les Antilles, le Cap Vert. Toutes ces destinations sont racontées sur notre site internet (http://www.grieme.org/).
On pourrait tout autant décliner ME en Méditerranée Est, région vers laquelle le GRIEME s’est récemment tourné pour porter un regard sur les principales épaves de cette zone. Notre objectif étant, dans ce cas précis, de constater ce que sont devenues les « vieilles carcasses » de la Grande Bleue après des dizaines d’années de visites de plongeurs en tout genre. Une constatation évidente s’impose : le temps fait son œuvre et ces magnifiques épaves souffrent. L’exploitation commerciale inorganisée contribue également à une accélération de leur dégradation. Il semble largement temps de mettre en œuvre des modalités d’exploitation de ces sites tout comme le font les égyptiens en Mer Rouge sur le Thistlegorm !
Voilà, en quelques lignes trop succinctes résumée, l’aventure du GRIEME, un groupe de plongeurs passionnés d’épaves sous-marines. Gageons que les projets qui fourmillent dans nos têtes puissent avoir le temps de devenir réalité et, si, modestement, nous donnons envie à d’autres plongeurs de « nous emboîter le pas » et de rejoindre le cercle trop fermé des « amateurs de vieilles carcasses », alors nous aurons atteint l’un de nos objectifs.
Si vous voulez partager nos aventures, nous vous donnons rendez-vous sur le bord d’un quai de Dieppe, Saint-Valéry en Caux, Fécamp, Giens ou bien plus simplement sur notre site internet
Pour le GRIEME
Pascal
CANNESSANT (Plongeur et webmaster au
GRIEME)
(1) Fédération Française d’’Etudes et de Sports
Sous-Marins
(2) Forces Navales Françaises Libres
(3) Département des
recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines